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Alternance : 4 idées de métiers pour les accros du numérique

Déjà enfant, vous rêviez d’être concepteur de jeux vidéos ou de comprendre ce qui se cachait derrière votre téléphone portable ? Et si vous vous tourniez vers l’un des métiers du numérique, du Web et de l’informatique ? Avec l’alternance c’est désormais possible. Et c’est, sans aucun doute, la meilleure façon de maîtriser de telles compétences. La pratique vous permettra, en effet, d’être réellement opérationnel pour votre futur emploi. Autre avantage : le secteur est en pleine croissance et pourvoyeur de nombreux emplois qui, aujourd’hui, ne trouvent pas preneur. La faute aux préjugés selon une récente étude. Et si nous revenions sur ces derniers pour vous faire découvrir la réalité de 4 métiers porteurs ?

Les métiers du numérique aujourd’hui : entre mythe et réalité

L’accélération de la digitalisation, et encore plus avec la crise, ont propulsé les métiers du numérique et du digital sur le devant de la scène. Alors que de nombreuses offres d’emplois paraissent tous les jours, le secteur peine pourtant à recruter. Petit état des lieux pour tout comprendre avant de déconstruire les idées reçues.

Un secteur porteur

C’est indéniable, il n’est plus possible aujourd’hui de faire sans les nouvelles technologies. Elles sont tout autour de nous et font partie de notre quotidien. Rien que pour écrire l’article que vous êtes en train de lire, il aura fallu un ordinateur portable, une connexion internet, un moteur de recherche, un logiciel qui nous a permis de mettre le texte en ligne…

Sur le marché de l’emploi, l’offre ne cesse d’augmenter concernant les métiers du numérique. La filière pourrait même favoriser la création de 1,75 millions de nouveaux emplois en Europe dans les 8 années qui viennent, selon OpinionWay. De quoi éveiller l’âme de geek qui sommeille en vous ? Encore faudra-t-il dépasser les préjugés qui nuisent à ce secteur d’activités.

Les idées reçues sur les métiers du numérique

Une enquête, réalisée par l’institut de sondage pour École 42, s’intéresse aux raisons de ce manque d’intérêt des candidats. Les Français ont été interrogés sur leur perception du secteur et des opportunités de la Tech. Les résultats sont sans appel : malgré une image positive, les idées reçues ont la vie dure.

7 Français sur 10 pensent ainsi que les formations du numérique sont trop onéreuses. Il existe pourtant de nombreuses formations gratuites. De plus, avec l’alternance, certaines peuvent être financées par votre employeur.

66 % estiment également qu’il est nécessaire de faire de grandes études et/ou un cursus long pour pouvoir intégrer ces formations. 36 % sont, par exemple, persuadés qu’il faut être passé par une école d’ingénieur. Enfin, plus de la moitié des répondants (58 %) pensent qu’il faut être bon en math pour réussir dans l’informatique. Toutes ces allégations ne sont certainement pas justifiées. Les formations sont, au contraire, très accessibles, et cela à tous niveaux d’étude. De même, à moins de vous tourner vers la data ou des métiers requérant des calculs techniques, vous ne devriez absolument pas avoir besoin des mathématiques.

Étude sur les perceptions des formations et métiers du numérique par les Français.

Vous voilà rassuré ? Place donc, maintenant, à la réalité de certains de ces métiers.

4 métiers du numérique qui vont vous donner envie de faire une alternance

Difficile de faire un choix parmi le nombre important de métiers du digital. Nous avons pourtant dû nous soumettre à ce difficile exercice pour vous donner les informations les plus complètes possibles. Zoom, donc, sur les plus connus, ceux pour lesquels nous avons décidé de former nos étudiants à l’iSCOD.

Développeur Web : l’un des métiers phare du numérique

Qui n’a pas déjà croisé un développeur Web ? Freelance ou salarié, leur nombre semble se multiplier au fil des années. Et cela n’a rien d’étonnant puisque c’est lui qui est derrière de nombreux sites, applications ou logiciels de notre quotidien.

Le portrait type du développeur web

Quand on vous dit développeur Web, vous pensez à un geek à lunettes penché des heures sur un écran noir ou blanc où s’amoncellent des lignes de code colorées ? Vous n’êtes pas loin de la réalité. Pourtant il n’est pas nécessaire d’être un geek ni d’avoir un style spécifique pour faire ce métier. Bien heureusement !

Il existe d’ailleurs pléthore de développeurs Web. Certains sont spécialisés backend, frontend ou font les deux et sont donc qualifiés de fullstack. Ces termes peuvent, certes, paraître techniques et peu accessibles aux néophytes. Pour faire simple, et selon la définition du site definir-tech.com, « le backend, c’est toute la partie que l’utilisateur ne voit pas, mais qui lui permet de réaliser des actions sur un site ou une application. » Le développeur backend est donc « l’architecte de l’ombre », celui qui s’occupe des fonctionnalités d’un site. Le dev frontend, lui, réalise l’ergonomie du site, l’agencement des pages, etc.

Le développeur backend est  celui qui s'occupe des fonctionnalités d'un site. Le dev frontend, lui, réalise l'ergonomie du site, l'agencement des pages, etc.

Passé ces aspects techniques, sachez qu’ils œuvrent rarement seuls. Ils travaillent en équipe et leurs journées sont très différentes suivant l’entreprise dans laquelle ils évoluent. Si la majorité de leurs missions consiste à coder, ils se forment aussi régulièrement pour actualiser leurs compétences. Pas de profil type donc !

D’ailleurs pour Antoine Gaillard, qui s’est reconverti dans ce métier, celui-ci pourrait se résumer en un mot :

Artisanat. C’est la principale motivation de ma reconversion : apprendre une compétence un peu élaborée et produire quelque chose grâce à celle-ci. Pour moi, le code est une matière, au même titre que le bois pour un ébéniste ou la peinture pour le peintre. Pour une application donnée, il y a plusieurs façons de la réaliser, mais certaines vont lui permettre d’être efficiente, plus sophistiquée, etc. Comme pour les artisans, il y a plusieurs styles de codeurs.

Antoine Gaillard, Développeur Fullstack chez Palo IT

Quelle formation pour devenir développeur Web ?

Il existe de nombreuses formations plus ou moins longues pour devenir développer Web. Certains cursus sont accélérés et vont dûrer quelques mois quand d’autres pourront s’étaler sur un ou deux ans, voire plus.

La formation en alternance reste bien souvent la voie royale puisqu’elle fait la part belle à la pratique et à la professionnalisation. Si vous n’avez pas de profil technique et que vous avez votre bac en poche, nous vous conseillons donc le Bachelor Développeur Web.

Dédié aux non-techniciens, il vous permet d’acquérir des compétences solides pour le développement frontend et backend. Vous apprendrez ainsi les bases avec les langages HTML, CSS, JavaScript et des technologies innovantes telles que React js et Node js. Ce Bachelor en deux ans vous assure de valider un Titre certifié enregistré au RNCP et reconnu par l’État (bac+3). Cette formation s’effectue à distance pour plus de flexibilité dans vos études et en alternance pour être encore plus rapidement opérationnel sur votre futur métier.

Concepteur / Développeur d’applications

Lorsqu’on pense applications, on a immédiatement en tête celles qui envahissent notre mobile ou nos ordinateurs à la vitesse de l’éclair. Au-delà de cet usage grand public, sachez que de nombreuses entreprises ont, aujourd’hui, un besoin croissant d‘applications logicielles. Il faut, dès lors, un professionnel capable de les créer : le concepteur / développeur d’applications.

Le portrait type du Concepteur / Développeur d’applications

Encore un développeur nous direz-vous ? Oui, mais celui-ci est spécialisé dans les applications. Il est donc capable de développer l’interface utilisateur de ces applications, de les modéliser et de mettre en place leurs bases de données. Bien entendu, il peut aussi s’attacher à tout ce qui est mobile, comme Malik Bouras :

Mon métier consiste à concevoir des applications mobiles pour Android ou iOS pour différents usages en fonction d’un cahier des charges. Dans ce secteur, certains se spécialisent sur l’un ou l’autre ou certains font les deux. De mon côté, je suis plutôt spécialisé Android, mais je sais faire de l’iOS. 

Malik Bouras, développeur mobile pour Optimetricks

Le développement ponctue ses journées ainsi qu’une bonne part de réflexion. Il ne s’agit donc pas uniquement d’exécuter lorsqu’on est concepteur, on doit pouvoir répondre aux besoins de ses clients en leur fournissant une application opérationnelle et intuitive. Il sera alors, la plupart du temps, fullstack pour pouvoir intervenir aussi bien sur la technique que sur l’interface. De beaux challenges en perspective.

Quelle formation pour devenir Développeur d’applications ?

Vous pouvez faire le choix de faire une formation en développement Web et de vous former par la suite en développement d’applications. Toutefois si vous trouvez une formation qui réunit les deux, pourquoi vous en priver ?

Le Bachelor Concepteur Développeur d’Applications est alors tout désigné ! Accessible niveau bac, il vous permettra d’acquérir, là aussi, les bases de la programmation. Vous y apprendrez les mêmes langages que le développeur Web : HTML, CSS, JavaScript. Les technologies React js et Node js seront à nouveau au programme tout comme le développement d’applications complexes.

Web Designer / UX Designer

Vous souhaitez accéder à un métier du numérique capable de booster votre créativité ? Celui de Designer / UX Designer devrait vous plaire !

Le portrait type du Web Designer / UX Designer

Derrière le terme complexe de Web Designer / UX Designer se cache un pro de l’expérience utilisateur qui s’intéresse à l’émotion qu’il va procurer. Il doit donc adapter la technologie aux différents clients. Pour cela, il réalise des enquêtes et sondages poussés sur ce qu’ils recherchent, sur leurs attentes avant de les traduire en proposition graphique.

L’UX consiste à auditer, à évaluer et à étudier de l’analytics, faire de la recherche documentaire sur les utilisateurs… En publicité, on parle de cible, en UX on va plutôt parler de communauté d’utilisateurs. Il s’agit de les étudier, savoir d’où ils viennent, leurs habitudes d’utilisation, leurs parcours, quelles sont leurs affinités avec le Web… Au final, quand nous allons créer une plateforme, nous nous inscrivons dans un écosystème déjà existant. L’objectif est de rendre l’expérience facile sur nos plateformes et qu’ils nous trouvent facilement.

Valentin Planche, UX/UI designer chez tequilarapido.

La programmation, il en fait donc aussi, mais toujours au service de l’utilisateur. Ses journées ne se ressemblent jamais puisqu’il doit, à chaque fois, créer quelque chose de différent. Ceci même s’il y a des process et des étapes qui reviennent tous les jours, comme dans tous métiers créatifs.

Quelle formation pour devenir Web Designer / UX Designer ?

Les formations en UX design sont souvent bien spécifiques. Elles mêlent programmation Web, culture graphique et maîtrise des outils, marketing digital et bien d’autres aspects qu’aura à gérer ce spécialiste de l’humain.

C’est le cas de notre bachelor en alternance et à distance Web Designer / UX Designer, accessible niveau bac.

Technicien Systèmes Réseaux et Sécurité

Nous vous en parlions récemment dans notre article Cybersécurité : un secteur en plein boom accessible en alternance !, plus d’une TPE/PME sur deux aurait été confrontée à une cyberattaque dans le courant de l’année 2021. Le métier de technicien réseaux et sécurité est donc indispensable.

Le portrait type du Technicien Systèmes Réseaux et Sécurité

La sécurité avant tout : cela pourrait être le slogan de ce profil très technique. En plus d’assurer le bon fonctionnement de l’environnement informatique d’une entreprise, c’est un as de la cybersécurité.

Ses missions : gérer le parc informatique de l’entreprise, mettre en place et faire le suivi des bonnes pratiques de cybersécurité, assister les collaborateurs… Un profil technique, certes, mais humain là aussi. Nous avons interviewé un expert en Cybersécurité qui donne une définition assez originale de ce métier en un mot :

Cybersécuréthique. Comme ça, nous avons deux mots en un : cybersécurité et éthique. Il y a un côté pompier, mais aussi médecin de famille. Moi, ce qui m’intéresse, ce n’est pas forcément d’éteindre des feux, mais de faire du préventif. Il y a aussi un aspect technologique.

Arnaud Blaise, Expert en Cybersécurité chez NSOC

Il vous faudra donc développer de solides compétences en informatique, mais également faire preuve de réactivité et de pédagogie.

Quelle formation pour devenir Technicien Systèmes Réseaux et Sécurité ?

Là encore, pas besoin de grandes études. Notre formation spécialisée Technicien Systèmes Réseaux et Sécurité, accessible niveau bac, vous apportera des compétences complètes. Celles-ci s’attacheront aussi bien aux systèmes et aux réseaux qu’à la programmation, la cybersécurité, le parc informatique ou encore la communication interpersonnelle. Le tout en alternance et à distance à nouveau ! Que demander de plus pour devenir un vrai professionnel ?

En conclusion : se former aux métiers du numérique en alternance est un choix judicieux

À bas les préjugés sur les métiers du numérique ! Il est tout à fait possible de réaliser une formation accessible et professionnalisante grâce à l’alternance, et cela à tout âge ! Peut-être serez-vous qualifié de geek, mais vous savez désormais que vous serez bien plus qu’un profil technique. Au contraire, l’humain est une composante essentielle de ces métiers. Il ne vous reste plus qu’à faire un choix et/où à contacter l’un de nos conseillers pour en apprendre davantage sur le sujet.

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