Après plusieurs années de croissance spectaculaire, l’apprentissage continue à progresser. Les chiffres du dernier rapport de la DARES rappellent qu’en 2023, 849 600 contrats d’apprentissage ont été signés. Avec une augmentation de 2 % par rapport à 2022, ce chiffre montre certes un ralentissement comparé aux progressions précédentes… Mais il confirme également que l’apprentissage s’installe comme un acteur solide et durable du marché de l’emploi et de la formation en France ! Cette voie d’enseignement séduit un public de plus en plus large, et permet de préparer tous types de diplômes, dans tous les secteurs…
L’alternance : une voie d’enseignement pérenne, qui continue à séduire
Service statistique ministériel, la DARES vient de publier une étude sur les chiffres de l’apprentissage en 2023. Et s’ils montrent un ralentissement de la progression de l’alternance en France, ils prouvent aussi que ce mode d’enseignement est bien implanté dans le paysage de la formation.
Une tendance durable pour l’emploi des jeunes
Véritable tremplin vers l’emploi, l’alternance continue à séduire de nombreux étudiants chaque année et joue un rôle essentiel dans l’insertion professionnelle des jeunes. En 2023, près de 850 000 nouveaux contrats ont été signés en France ! Une croissance qui se stabilise certes, mais qui prouve que l’alternance est en train de devenir une voie de formation établie et pérenne.

Ce mode d’enseignement offre en effet de nombreux avantages… Le premier ? Pouvoir suivre des études tout en travaillant ! Pendant leur cursus, les alternants partagent leur temps entre :
- des périodes de cours à l’école : ils acquièrent toutes les connaissances et les savoirs utiles à leur futur métier ;
- des périodes de travail en entreprise : ils mettent en pratique leurs apprentissages, et découvrent l’organisation d’une entreprise, son fonctionnement et les attentes des employeurs…
Le rythme de l’alternance dépend du niveau d’études et du planning de l’entreprise d’accueil. L’apprenti peut être en formation une semaine, et en entreprise les deux semaines suivantes (ou alterner trois jours en entreprise d’accueil, et deux jours à l’école). Ce dispositif permet ainsi d’offrir aux jeunes une formation à la fois théorique et pratique, et de répondre efficacement aux besoins de main d’œuvre des entreprises.
L’apprentissage permet aussi de lutter activement contre le chômage des jeunes. Lorsqu’il travaille dans son entreprise d’accueil, l’étudiant est considéré comme un salarié à part entière. En plus des autres aides et avantages liés à son statut, il perçoit un salaire pendant toute la durée de son alternance (calculé sur un pourcentage du SMIC).
Des chiffres qui prouvent l’attrait des jeunes adultes pour l’apprentissage
Parmi les autres chiffres clés à retenir de l’étude de la DARES sur l’apprentissage, celui de l’âge des alternants ! Si l’on associait avant l’alternance et l’apprentissage à un très jeune public, ce mode d’enseignement séduit aujourd’hui de plus en plus de jeunes adultes ! L’étude révèle qu’en 2023, 57 % des nouveaux apprentis ont 20 ans ou plus.

Aujourd’hui, les jeunes adultes se tournent de plus en plus vers cette voie professionnalisante, qui s’est adaptée à un public plus mûr. Le contrat d’apprentissage s’adresse aux étudiants en formation initiale qui ont entre 16 et 29 ans révolus. Et il n’y a pas de limite d’âge pour certains profils (apprenti reconnu travailleur handicapé, apprenti inscrit en tant que sportif de haut niveau, apprenti qui souhaite créer ou reprendre une entreprise supposant l’obtention d’un diplôme). On voit ainsi de plus en plus d’adultes en apprentissage, à la recherche d’un cursus à la fois théorique et pratique ! Certains souhaitent se reconvertir, d’autres sont à la recherche d’une formation en phase avec les réalités du marché de l’emploi…
L’alternance permet aussi d’être directement opérationnel à la sortie de ses études. L’apprenti a en effet déjà exercé son métier dans une entreprise. Il profite d’une véritable expérience professionnelle, et maîtrise les codes et le fonctionnement d’une entreprise. Qu’il s’agisse de transformer son contrat d’apprentissage en CDI ou de trouver un nouvel emploi, il profite d’une véritable longueur d’avance sur les autres étudiants. Idéal pour intégrer facilement et rapidement le marché du travail 😉
Des formations pour tous, dans tous les secteurs
Autrefois réservé à certains métiers, l’apprentissage s’est progressivement ouvert à un éventail beaucoup plus large de formations. Aujourd’hui, cette voie d’enseignement concerne aussi bien les métiers de l’ingénierie que ceux du commerce, des services ou des technologies. Cette diversification montre que l’apprentissage est désormais une voie accessible à tous, quels que soient le niveau d’études ou le secteur professionnel visé.
Une voie accessible à tous, et de plus en plus de parité
Les chiffres de l’étude de la DARES révèle que l’apprentissage continue d’attirer des profils de tous les âges (plus de la moitié des nouveaux alternants ont 20 ans et plus), mais aussi de tous les genres ! Depuis 2018, les femmes apprenties sont en effet de plus en plus nombreuses. En 2023, elles représentent 45 % des étudiants en apprentissage.

Cette progression régulière vers la parité témoigne de la diversité des formations proposées aujourd’hui en alternance. En effet, si l’apprentissage était autrefois cantonné à des métiers plutôt manuels et techniques (souvent dans l’artisanat, la mécanique ou la construction), cette voie d’enseignement s’est progressivement ouverte à de nombreux secteurs ! Et elle permet d’accéder à des diplômes de tous les niveaux, avec de plus en plus de formations dans le supérieur…
L’étudiant en alternance peut par exemple préparer un diplôme national de l’enseignement secondaire ou supérieur. L’apprentissage permet aussi de valider un titre à finalité professionnelle enregistré au RNCP (répertoire national des certifications professionnelles). Il est possible de préparer une certification de niveau 3, de niveau 4 (équivalent Bac), de niveau 5 (équivalent Bac +2), de niveau 6 (équivalent Bac +3) et de niveau 7 (équivalent Bac +5).
Le boom des formations en apprentissage dans le supérieur
Selon les chiffres de la DARES, l’apprentissage dans l’enseignement supérieur poursuit son essor ! En 2023, on recense ainsi 62 % de contrats signés par des étudiants post-bac. Cette tendance témoigne de l’attrait grandissant pour des études qui permettent d’allier apprentissage théorique et expérience professionnelle.

Les diplômes de niveau Bac +3 à Bac +5 sont particulièrement recherchés. Ils permettent aux étudiants de se spécialiser tout en répondant aux besoins des entreprises, notamment dans des secteurs porteurs comme le numérique, l’ingénierie ou le management. Organisme de référence dans les formations en ligne, l’iSCOD propose par exemple des formations en alternance pour préparer un Mastère Chef de projet en Intelligence Artificielle, un MBA Management des RH et projets RSE ou un Mastère Pilotage Financier et Contrôle de Gestion…

Et les formations Bac +5 et plus sont aussi en forte croissance ! Elles représentent 21 % des nouveaux contrats d’apprentissage signés en 2023, avec une hausse significative de 5 % par rapport à l’année précédente. Cette progression prouve bien que l’apprentissage n’est plus réservé à l’acquisition de compétences manuelles ou techniques… Aujourd’hui, ce mode d’enseignement s’étend à des domaines d’expertises avancés ! Les étudiants peuvent ainsi se former en alternance dans plusieurs secteurs stratégiques, pour répondre aux défis complexes de notre économie.
L’apprentissage, un véritable moteur pour les entreprises !
Particulièrement avantageux pour les étudiants, l’apprentissage offre également de belles opportunités aux entreprises. Et malgré le ralentissement observé, les entreprises continuent à avoir massivement recours à ce dispositif. En recrutant des apprentis, elles bénéficient en effet d’une main-d’œuvre motivée et formée à leurs besoins. Et elles profitent également de certains avantages financiers…
Répondre à leurs besoins de main d’œuvre
L’apprentissage permet d’abord à l’entreprise de répondre efficacement à ses besoins en compétences, et de renforcer sa compétitivité. Lorsqu’elle embauche de jeunes apprentis, elle profite en effet d’une main d’œuvre aux connaissances modernes et actualisées. Grâce à des cours théoriques réguliers, les étudiants en alternance sont au courant de toutes les dernières évolutions et innovations du secteur. En plus d’un regard neuf, ils peuvent être porteurs de nouvelles idées 😉
Recruter des apprentis permet aussi à l’entreprise de former facilement de nouveaux collaborateurs. En plus de savoir-faire techniques, ils peuvent rapidement apprendre les compétences spécifiques à leur activité. Dans des secteurs confrontés à des pénuries de main-d’œuvre (comme l’industrie ou encore les services), ce dispositif peut donc être particulièrement intéressant…
Former et fidéliser leurs futurs talents
L’alternance permet ensuite aux entreprises de former leurs futurs collaborateurs. En plus d’intégrer un certain nombre de compétences techniques, les apprentis assimilent également la culture de leur entreprise d’accueil ! Ils intègrent le monde du travail dès le début de leurs études, et comprennent ainsi rapidement les défis et les enjeux de leur secteur d’activité. Cela permet à l’entreprise de profiter rapidement de collaborateurs efficaces et engagés. Une véritable valeur ajoutée, qui permet de s’adapter facilement aux réalités du marché.

En recrutant des apprentis, l’entreprise investit aussi dans l’avenir ! Les apprentis sont formés à l’organisation, aux codes et aux valeurs de l’entreprise pendant toute la durée de leurs études. Et à la fin de leur cursus, ils sont nombreux à souhaiter rejoindre définitivement leur entreprise d’accueil. En plus d’éviter un processus de recrutement parfois long et coûteux, l’entreprise profite alors directement des talents qu’elle a formé !
Profiter de plusieurs avantages financiers
Au-delà de ces bénéfices humains et organisationnels, l’entreprise qui embauche des apprentis profite aussi d’aides et de dispositifs financiers particulièrement avantageux :
- un salaire inférieur à celui d’un salarié « classique » (un pourcentage du SMIC mensuel, calculé selon son âge et son niveau de formation) ;
- des aides à l’embauche (jusqu’à 5000 € par apprenti pour les PME) ;
- des allègements fiscaux (exonérations de cotisations et de contributions sociales patronales et salariales).
Ces dispositifs permettent de réduire significativement les coûts liés à la formation et au recrutement. Et cet important soutien financier rend l’alternance accessible à des structures de toutes tailles, des TPE aux grands groupes.
En offrant des opportunités à la fois aux jeunes et aux entreprises, l’apprentissage continue d’être un moteur essentiel pour l’avenir du marché de l’emploi. Vous souhaitez en savoir plus sur les formations en alternance et leur financement ? N’hésitez pas à vous rapprocher des conseillers de l’iSCOD.
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