Blog ISCOD

Nouvelles tendances du retail : la chasse aux talents de demain ?

Que l’on fasse ses achats en magasin ou en ligne, à l’aveugle ou encouragé par des tiers, l’expérience du retail (la vente au détail) reste un incontournable du quotidien. Si le secteur connaît ces dernières années une mutation rapide, de concert avec les nouvelles habitudes de consommation et les progrès technologiques, le besoin naturel et fondamental de faire ses courses, par nécessité ou par plaisir (ou les deux !), n’est pas prêt de disparaître. Le retail réclamera toujours des bras, mais aujourd’hui, ses nouvelles tendances réclament surtout des têtes bien faites pour répondre aux évolutions du marché : en cela, l’alternance constitue un vrai tremplin pour les futurs acteurs du secteur.

À bas les stéréotypes !

Le retail ? Tu veux vraiment devenir caissier ?  

Les idées reçues ont la vie dure. Depuis des années, le secteur du retail est écrasé par le poids de stéréotypes aussi inexacts que dépassés, plombant l’image d’un domaine regorgeant pourtant de voies professionnelles extrêmement diverses ; le passage en caisse est certes l’étape la plus visible du processus d’achat, mais c’est surtout la dernière d’une chaîne qui s’étale longuement dans les coulisses.

Des métiers, en veux-tu en voilà !

La partie émergée de l’iceberg ne se limite d’ailleurs pas à la personne derrière le comptoir ; du responsable de rayon au chargé de service client, les tâches sur un même espace de vente sont variées et complémentaires, en plus de nécessiter un, voire plusieurs managers. Derrière le rideau s’activent les gestionnaires de stock, les responsables logistique et les négociants, portés par le travail en amont des chefs de produit, des analystes de vente et de développement durable ou encore des chargés de communication. La liste est encore longue, car la diversité des métiers au sein du retail est considérable !

Une autre idée reçue est celle de la précarité de l’emploi dans le secteur : rien que dans la distribution, chez les 100,000 postes créés entre 2012 et 2022, 95% d’entre eux étaient des CDI. C’est le premier recruteur du privé en contrat à durée indéterminée, et la demande de main d’œuvre est sans cesse renouvelée.

Et la mobilité, alors ?

Le retail, en partie lorsqu’il s’agit de la grande distribution, fait partie des secteurs où la mobilité professionnelle et la promotion interne sont des pratiques solidement ancrées. Selon Hellowork, 47,5% des cadres du commerce alimentaire sont d’anciens employés, tordant encore une fois le cou aux clichés prétendant que les métiers de bout de chaîne sont des culs-de-sac professionnels : plus que de simples jobs, ils peuvent être les premières pierres d’une vraie carrière.

Le retail en 2025 : des tendances en pleine évolution

Ce serait enfoncer une porte ouverte que de dire qu’on ne fait plus son shopping de la même manière qu’il y a vingt, dix ou même cinq ans. Le développement du e-commerce et l’émergence de nouvelles questions éthiques autour de la consommation ont transformé les circuits courts comme les circuits longs, et l’évolution vertigineuse de l’IA semble bien accélérer cette métamorphose. Alors, comment fait-on ses courses en 2025 ?

Ni tout physique, ni tout numérique

Le rapport Future Shopper de l’agence VML révèle que si l’e-commerce tient la dragée haute aux magasins physiques, les consommateurs français restent attachés à ces-derniers, allant même jusqu’à leur préférer Amazon ! Le géant américain paye le prix d’une baisse de confiance, qui peut s’expliquer par l’émergence d’alternatives de moindre échelle ou locale, et d’une traçabilité en phase avec une nouvelle éthique consommatrice ; 72% des personnes sondées par le rapport veulent savoir où le produit a été fabriqué, et 70% désirent connaître sa provenance exacte.

Reste que la France, à l’image de son fameux village de gaulois réfractaires, fait de la résistance et montre plus que les autres pays un certain attachement au magasin physique : seuls 22% d’entre eux disent dépenser davantage en ligne, et 46% indiquent n’avoir jamais fait d’achat suite à des recommandations en vidéo, un taux bien supérieur à celui des Américains (23%), des Anglais (26%) et des Allemands (28%).

Les Français tiennent à l’expérience du commerce physique, et les cursus de l’iSCOD en management retail sont là pour en préserver la valeur. Parce que performance commerciale et satisfaction du client ne vont pas l’un sans l’autre, cette formation en alternance en ligne propose aux futurs managers les outils pour conjuguer vision stratégique et expérience client de qualité.

Un homme (Ron Swanson) est allongé sur un caddie et poussé dans les rayons

La voie du milieu ?

Il ne faut pourtant pas voir le physique et le digital comme deux canaux isolés l’un de l’autre. 54% des 25-34 ans optent pour des marques disposant à la fois d’un magasin physique et d’une boutique en ligne. L’avenir du secteur ne sera sans doute pas déterminé par une bête victoire de l’un sur l’autre, mais par la capacité des entreprises à proposer les deux canaux, quand il ne s’agit pas de les unir de manière créative.

Selon une étude d’OpinionWay, 80% des consommateurs choisissent un parcours d’achat hybride. On parle alors d’omnicanalité, un phénomène qui illustre le besoin grandissant pour les entreprises du retail d’avoir une présence à la fois physique et en ligne.

Le cabinet McKinsey ne mâche pas ses mots sur l’avenir du secteur : si autrefois l’omnicanalité était un atout, aujourd’hui, elle se révèle indispensable à la survie économique. À l’heure du shoptainment, où l’expérience d’achat doit rimer avec divertissement et plaisir (d’où la tendance du retail therapy, mêlant shopping et bien-être), une entreprise présente sur les deux fronts mettra toutes les chances de son côté pour sortir et se démarquer du peloton.

L’IA au service de l’expérience personnalisée

Tout comme l’omnicanalité, l’intelligence artificielle s’annonce comme la composante incontournable du shopping de demain. Une étude d’IBM publiée en janvier 2025 indique que 81% des dirigeants du retail et produits de grande consommation utilisent déjà l’IA régulièrement. Pour leurs équipes, on en est à 96%. Mais le chiffre le plus impressionnant vient de l’incorporation de l’IA dans les réponses personnalisées et le service client : on projette une augmentation de 236% d’ici janvier 2026 ! Et si beaucoup de chatbots accusent encore de sérieuses limites, on peut imaginer qu’à court ou moyen terme, ces outils auront vite fait de mettre à disposition du consommateur un assistant personnel à l’écoute de ses demandes. Une nouvelle façon de faire vivre l’adage : le client est roi !

Selon une étude de Workday, dans le milieu de la vente de vêtements, les entreprises ayant misé sur la personnalisation de l’expérience client ont obtenu de meilleurs résultats que les autres. Là encore, la France se démarque à nouveau dans cette tendance. Notre pays reste par ailleurs très attaché aux programmes de fidélité, puisque 65% des répondants au Shopper Preference Report de 2024 disent y voir le meilleur moyen pour une marque d’améliorer leur expérience client. Globalement, on n’en est qu’à 51%. Si cette tendance existait déjà avant l’IA, on peut imaginer son explosion prochaine une fois les nouvelles technologies bien assimilées.

Savoir sentir ces évolutions brutales et se placer en première ligne pour y répondre, c’est typiquement ce que demande aujourd’hui les nouvelles tendances du retail. Les futurs grands managers devront se distinguer par leur flair face aux fluctuations économiques, technologiques et culturelles, et faire valoir leurs compétences de leader. Pour les plus ambitieux, ce Mastère en alternance pourrait bien être une passerelle vers le déploiement de ces qualités. Et dieu sait que le marché en réclame !

Un caddie miniature devant un laptop.

Un marché en quête de talents

Le secteur recrute, certes, mais pas n’importe qui. La métamorphose du marché, aussi rapide que radicale, nécessite aujourd’hui des compétences nouvelles et un vrai sens de l’anticipation, et non des profils types appliquant des modèles dépassés. Ce qui explique que malgré toute leur bonne volonté, les recruteurs peinent à trouver les bons candidats.

Est-ce vraiment la pénurie ?

Qu’il s’agisse des effets des clichés mentionnés plus haut ou des inquiétudes face à la volatilité économique de l’époque, il existe effectivement, chez les acteurs du prêt-à-porter en particulier, une difficulté à recruter et fidéliser les talents. Si le secteur manque de candidats spécialisés dans ces nouvelles compétences, c’est l’innovation qui stagne.

Les entreprises déploient pourtant d’importants efforts pour attirer les postulants : flexibilité des horaires de travail, avantages compétitifs ou perspectives d’évolution de carrière font partie des dispositifs mis en place pour séduire les nouveaux talents. Car les besoins deviennent très spécifiques.

Nouveaux enjeux, nouvelles compétences

S’il faut retenir une chose de la pléthore d’études décrivant les tendances du retail moderne, c’est que le secteur a très bien pris la mesure des transformations de l’époque, et à ce titre cherche avec une très grande emphase les profils pouvant accompagner ces évolutions – notamment technologiques.

Ces dynamiques vont imprégner toutes les strates du marketing et du management, et la capacité à concevoir de nouvelles stratégies d’image, de communication et de merchandising est un immense plus pour ceux souhaitant améliorer l’expérience client et optimiser les points de vente. Pour les plus jeunes, c’est un sacré pied à l’étrier pour une carrière prometteuse ; ça tombe bien, l’iSCOD a la formation pour cela !

L’urgence de revoir la logistique

Le Covid a mis en évidence la fragilité des chaînes logistiques (ou supply chain). À en croire 87% des responsables interrogés pour le rapport Tomorrow’s Supply Chain , la nécessité de les moderniser s’avère être en 2025 économiquement vital. Dans le même panel, 74% prévoient de nouvelles mesures d’urgence, et 66% envisagent sérieusement le recours aux nouvelles technologies, parmi lesquelles l’intelligence artificielle, pour les aider à surmonter les difficultés qui se profilent. En ces temps de démondialisation, c’est l’idée même de circuit long qui est remise en cause, mais plutôt que de paniquer, les entreprises semblent prendre ces grands bouleversements comme des opportunités.

Le Bachelor Responsable Achats et Supply Chain proposé par l’iSCOD s’inscrit comme une réponse aux signaux forts d’un marché en quête des talents de demain ; celui ou celle qui saura innover et piloter avec acuité les chaînes logistiques deviendra à coup sûr un profil très demandé du secteur !

La volatilité du marché voit déjà l’émergence de nouveaux acteurs, capables d’anticiper les évolutions du secteur et se remettre en question quand les vieux modèles ne fonctionnent plus. Comme le disait le philosophe américain Eric Hoffer : « dans les temps de changement, ceux qui sont ouverts à l’apprentissage hériteront du futur, tandis que ceux qui croient tout savoir seront bien équipés pour un monde qui n’existe plus ».

Vous cherchez une entreprise qui recrute en alternance ?

Offres d'emploiConsultez nos offres d'emplois en alternance

Nouveau commentaire

Télécharger une documentation

diplome
email

ou nous contacter au 01.88.24.66.99

En cliquant ci-dessus sur télécharger, vous acceptez nos conditions générales d'utilisation et notre politique de confidentialité.