L’iSCOD lauréate du programme Atlas « Inventer les CFA de demain » : l’innovation technologique au service des apprenants et des entreprises

Comme le dit le dicton : jamais deux sans trois ! Pour la troisième année consécutive, l’OPCO Atlas renouvelle sa confiance envers l’iSCOD en soutenant son engagement à rendre l’alternance toujours plus accessible et connectée aux besoins des apprenants comme des entreprises.
Dans le cadre du programme « Inventer les CFA de demain », notre projet ATENA, sélectionné dans la catégorie « Innovation technologique au service des apprenants et des entreprises », a une nouvelle fois convaincu Atlas. Ce soutien précieux nous permet de poursuivre et concrétiser nos grandes ambitions pour l’alternance de demain.

OPCO, CFA et vision à long terme

Dans la chaîne longue et souvent complexe de l’emploi, les OPCO (Opérateurs de Compétences) ont aujourd’hui un rôle déterminant. Créés en 2019 lors de la mise en place de la loi pour la Liberté de choisir son avenir professionnel, les OPCO sont des versions plus centralisées, mais aussi plus actives, des anciennes OPCA (Organismes Paritaires Collecteurs Agréés). Leur rôle est d’accompagner et guider les entreprises dans leurs projets de formations et de carrières professionnelles.

Atlas, partenaire des centres de formations pour inventer les CFA de demain

Atlas regroupe quatorze branches professionnelles du monde de la banque, de la finance, de l’assurance et du conseil. En 2024, l’OPCO pouvait se targuer de travailler avec pas moins de 200 000 entreprises (dont 92% de TPE) ! Et signe que l’alternance a toujours le vent en poupe, le nombre de contrats financés par Atlas cette même année a dépassé la barre symbolique des 100 000 (104 806). Là encore, pour la troisième année consécutive.

Comme tout bon OPCO, le rôle d’Atlas ne se résume pas à prélever et redistribuer des fonds, sans vision stratégique. Plus que jamais, ce sont les bonnes décisions prises dès aujourd’hui qui garantiront la récolte des meilleurs fruits. Les OPCO doivent donc travailler de concert avec les centres de formations d’apprentis comme l’iSCOD, et privilégier les projets répondant le mieux aux fluctuations du marché du travail. Là est tout l’enjeu de son dispositif « inventer les CFA de demain ».

Notre projet : développer les innovations technologiques au service de la réussite des apprenants

Cette année, l’iSCOD a décroché une subvention d’Atlas dans le cadre de son dispositif « Inventer les CFA de demain » dans la catégorie « Innovations technologiques au service de la réussite des apprenants ». Vaste programme, compte tenu des immenses défis à relever dans l’anticipation des évolutions rapides des nouvelles technologies. Pour un CFA qui a fait le pari du 100% en ligne, prendre une longueur d’avance sur l’intégration de l’intelligence artificielle est essentiel pour se positionner au cœur du nouvel écosystème professionnel en pleine émergence.

Pour Inventer le CFA de demain et l’incarner au mieux, l’iSCOD considère que l’apprentissage doit « évoluer avec son temps ». Au fond, même les meilleures méthodes sont limitées par les spécificités de leur époque. Le choix de privilégier les formations vers les métiers d’avenir n’est pas une garantie de succès en soi ; les formations elles-mêmes doivent suivre le courant de l’innovation. Typiquement, la possibilité de suivre une formation entièrement en ligne assure pour l’apprenti une flexibilité d’emploi du temps. Mais cette méthode « asynchrone » peut engendrer un sentiment d’isolement. D’où l’intérêt, selon l’iSCOD, de développer de nouveaux outils pédagogiques et technologiques pour améliorer l’accompagnement individuel. Chez les CFA comme ches les consommateurs en général, l’heure est à la personnalisation de l’expérience.

Et pour cela, le projet ATENA préparé par l’iSCOD semble bien répondre aux questions cruciales de ce nouvel environnement. Comment marier technologie et pédagogie, tout en rendant l’expérience de la formation plus personnalisée et interactive ? Peut-on humaniser l’échange avec l’apprenti tout en laissant plus de place à l’IA ? Et faut-il se pencher sur des méthodes pédagogiques nouvelles comme les Serious Games ?

Développer le projet ATENA dans le cadre du programme « Inventer les CFA de demain »

Dans la mythologie grecque, Athéna est la déesse de la sagesse et de l’intelligence. Fille de Zeus, elle a également transmis aux humains l’art de la poterie, du tissage et de la sculpture, en plus d’avoir contribué à l’évolution des techniques agricoles, avec la charrue et l’attelage. Si le titan Atlas porte le ciel sur ses épaules, comme le poids d’une lourde responsabilité, Athéna, elle, guide les forces créatrices et civilisatrices. Symboliquement, l’OPCO est le pilier d’un système que les CFA, comme l’iSCOD, améliorent en le modernisant.

ATENA est l’acronyme d’Apprentissage Technologique et Enseignement Numérique Avancé. En substance, il est l’écho des nouveaux besoins du marché du travail, la conséquence de son évolution rapide. Avec le projet ATENA, l’iSCOD s’est fixé trois objectifs :

• Repenser la pédagogie en se positionnant comme leader dans son innovation.
• Poursuivre la transition numérique en préparant les apprenants à la digitalisation des métiers et des industries.
• Répondre aux attentes transversales établies par ATLAS, en termes d’écologie, de handicap ou de mixité.

Pour ce faire, ATENA s’articule autour de trois innovations majeures : l’intelligence artificielle, l’adaptive learning, et les Serious Games.

L’intelligence artificielle, l’assistant de demain

De nombreuses entreprises utilisent déjà l’IA pour gérer leurs données internes, en faire la constante analyse et personnaliser l’expérience de leurs clients. Les opportunités logistiques, managériales et économiques ont déjà été identifiées, et il est clair que l’avenir ne se fera pas sans l’IA. Avec le projet ATENA, l’iSCOD s’aligne sur ces tendances prometteuses. Une meilleure collecte des données de l’apprentissage donne les clefs de son amélioration, ouvre vers une meilleure personnalisation du parcours, et à terme pose les bases d’une assistance immédiate et individuelle.

Cette aide personnalisée pour les apprenants prendra la forme d’un chatbot, une intelligence artificielle capable de répondre à toutes les questions, encourageant ainsi à maintenir un lien, un échange continu fait de suggestions, de conseils et de réponses claires. L’apprentissage gagnera ainsi en interactivité et en dynamisme. Les chatbots n’auront toutefois pas vocation à remplacer les coordinateurs pédagogiques. L’intérêt est aussi d’alléger la tâche de ces-derniers pour leur permettre de passer plus de temps auprès des apprenants. De créer du lien.

L’adaptive learning, l’actualisation constante

Couplé à l’intelligence artificielle, l’adaptive learning a pour vocation de ne pas enclaver l’enseignement dans une forme vieillissante et statique. Cette approche pédagogique fait évoluer la formation selon les besoins immédiats de l’apprenant, en ciblant par exemple ses lacunes. L’enseignement devient ainsi fluide, personnalisé et hautement interactif. L’évaluation gagne en régularité, et engage un feedback productif entre l’apprenant et ses outils pédagogiques.

L’adaptive learning n’a rien d’un phénomène de niche : 57% des responsables de formation pensent investir dans cette méthode. Et il ne s’agit pas d’une course à l’innovation stérile : les bienfaits de cette transformation pédagogique sont évidents, et portent leurs premiers fruits. 86% des études rapportées dans une méta-analyse de 2020 évoquaient déjà des résultats positifs.

Les Serious Games, l’apprentissage ludique

Le but premier des Serious Games n’est pas le divertissement, mais ils n’en font pas l’économie. Ces applications ludiques ont pour vertu d’enseigner des compétences et surtout de simuler des situations réelles. L’engagement de l’apprenant est renforcé par une pratique active, en pleine adéquation avec le but de sa formation. Les simulations professionnelles plongent dans des situations hypothétiques préparant l’apprenant à une multitude de scénarios.

Ces mises en situation renforcent également la cohésion des équipes, présentant des buts concrets à atteindre. Une fois la simulation terminée, l’heure est au feedback personnalisé et détaillé, mettant en valeur les points forts à entretenir, et les points faibles à corriger. Les jeux peuvent aussi offrir des récompenses virtuelles comme des badges ou des certificats – purement formels mais symboliquement engageants !

L’ambition sur la durée

ATENA n’est pas une solution ponctuelle à un problème isolé dans le temps. La poursuite de l’excellence pédagogique ne peut se faire sans une veille scientifique permanente, et ici surtout technologique. Les jeunes (mais pas que) ont déjà bien intégré, dans leur vie de tous les jours, l’intelligence artificielle. Selon une étude de l’agence Heaven, 42% des 15-24 ans utilisent cet outil… quotidiennement !

Au service des apprenants

Pour les apprenants, l’incorporation de l’intelligence artificielle dans l’accompagnement est la garantie d’une formation mieux adaptée. Le feedback constant réajustant même les variables les plus secondaires est une méthode d’optimisation pionnière. Elle est l’avenir, et l’iSCOD l’a bien compris. Au-delà des résultats déjà prometteurs des projets de ce genre, l’innovation technologique permet même de faire ressortir l’humain.

Les mises en situation réelles et l’implication active des apprenants renforcent leur sentiment de progression tout au long du parcours. À l’inverse, des formats trop statiques (même en ligne) peuvent créer un effet tunnel démotivant. Grâce à l’adaptive learning, le taux de décrochage chute significativement… tout comme le temps nécessaire pour assimiler les compétences clés !

ATENA ne fait en outre pas l’impasse sur les questions d’égalité des chances, en laissant une place très concrète aux personnes en situation de handicap. Dans la poursuite de ses engagements continus pour la préservation de l’environnement, l’iSCOD mise également sur ATENA pour minimiser son empreinte écologique.

Les entreprises ont tout à y gagner !

Les compétences en nouvelles technologies ont aujourd’hui une dimension transversale. Et ce peu importe que vous souhaitiez un poste de manager, de RH ou de commercial. L’iSCOD mise, depuis sa création, sur des secteurs d’avenir, et l’innovation technologique est l’un des piliers des formations qu’elle dispense. L’intelligence artificielle et l’adaptive learning ont donc vertu à être à la fois des moyens pédagogiques, et des objets d’étude en eux-mêmes !

Les succès avérés de ces outils limiteront les décrochages et les turnovers. Les Serious Games, quant à eux, avec leurs mises en situation ludiques, enseignent les soft skills nécessaires au maintien de relations saines et productives entre les équipes. Ces jeux complètent une expérience déjà optimisée par le feedback personnalisé, transformant la formation en un cursus plus organique.

Le projet ATENA est le fruit d’une réflexion à la fois sur le court et le long terme, l’anticipation du changement par la volonté d’en faire partie. L’iSCOD ne cherche pas qu’à s’adapter aux évolutions étourdissantes de la technologie. Elle veut l’incarner et servir le monde professionnel en lui livrant les outils pédagogiques de demain.

Merci à Atlas, dans le cadre de son programme « Inventer les CFA de demain », d’avoir vu dans le projet ATENA un programme d’avenir. Si l’incertitude génère à la fois crainte et excitation, ce sont souvent les périodes de turbulences qui donnent les innovations les plus marquantes. C’est dans ce mouvement que s’inscrit ATENA, qui comme la divinité, se veut visionnaire et stratège 😉