L’alternance est souvent synonyme de saut dans le grand bain : pour beaucoup, il s’agit d’une toute première expérience professionnelle. Encore faut-il la décrocher ! C’est justement là tout l’intérêt de cette filière qui met l’accent sur la formation et l’accompagnement. Et si beaucoup d’entreprises rechignent encore à embaucher des candidats sans expérience, d’autres s’en font une spécialité. Les CFA comme l’iSCOD permettent d’y voir plus clair dans cet écosystème parfois complexe. L’alternance sans expérience n’a rien d’un problème : c’est au contraire une donnée que les CFA ont depuis longtemps assimilée, et sur laquelle repose une grande partie de leur action.
Pas d’expérience ? Pas de panique !
Parmi toutes les filières du monde professionnel, l’alternance fait partie de celles orientées spécifiquement vers les jeunes travailleurs. S’il n’y a, en substance, pas de limite d’âge, les candidats sont, la plupart du temps, de jeunes diplômés (ou non) en quête d’un emploi stable.
L’alternance, d’abord un tremplin pour les débutants
Dans le cadre de la formation en alternance, il est important de dédramatiser l’idée que le manque d’expérience va peser. Il ne sera jamais question ici d’envoyer des CV au hasard, lâchés dans la jungle impitoyable de la recherche d’emploi. Dans son essence, l’alternance est une expérience encadrée, à la fois par le CFA (le centre de formation) et l’entreprise. L’apprenti n’est pas livré à lui-même, mais est progressivement responsabilisé, dans le but de le rendre autonome.
Si l’âge moyen des alternants peut varier sensiblement d’une branche professionnelle à l’autre, il reste généralement jeune. Dans l’interindustrie, selon l’OPCO2i, les nouveaux alternants ont un âge moyen de 22,8 ans (2024). C’est presque le même constat dans le secteur bancaire où, d’après l’Association Français des Banques, il s’élève à 22,6 ans (2023). L’âge moyen correspond donc à celui de la sortie des études supérieures, typiquement une licence (bac+3).
L’alternance sans expérience relève donc quasiment de la tautologie : c’est une formule redondante. Les Opérateurs de Compétences (OPCO) et les centres de formation s’attendent à des candidatures de jeunes sans expérience professionnelle. En outre, parce qu’elle présente d’excellents résultats concernant l’employabilité, l’alternance n’a rien d’une formation abstraite sans débouché. Dans un précédent article, nous révélions que l’apprentissage assure de meilleures chances d’accès à l’emploi que les cursus classiques. Et les chiffres se confirment d’année en année. Pas question donc de décrocher un petit job alimentaire : l’alternance oriente vers un vrai plan de carrière.
Ainsi, il est important de comprendre que le manque d’expérience n’est pas à considérer ici comme un handicap. C’est au contraire ce qui est attendu, le point de départ autour duquel s’articule l’accompagnement des centres de formation. Et il en va de même pour les entreprises, qui recrutent régulièrement leurs alternants en vue de les embaucher !

Le manque d’expérience n’est pas un manque de compétences !
Qu’a-t-on exactement à faire valoir en se présentant à une entreprise ? Si l’idée d’avoir déjà travaillé dans tel ou tel environnement a quelque chose de rassurant pour l’employeur, celui-ci cherche d’abord des compétences. N’importe quel diplôme du supérieur, ou même un simple baccalauréat, est signe d’un potentiel à mobiliser. Bien sûr, dans ce premier cas, les compétences seront plus ciblées, mieux définies, et ce sera un atout. Aussi, nous évoquions dans cet article une corrélation claire entre le temps d’étude et le niveau d’employabilité. En substance, les diplômes comptent, en dépit de l’absence d’expérience professionnelle.
Or, l’acquisition de compétences ne se fait pas uniquement à travers les études ou les formations. Toute une somme de talents se développe par des hobbies ou des passions. C’est une règle d’or dans la rédaction d’un premier CV : tout ce qui peut intéresser les entreprises ciblées est à prendre en compte. Par exemple, si une activité soutenue, depuis des années, sur l’internet anglophone vous a rendu quasiment bilingue, pensez à le préciser ! L’entreprise se fiche que vous ayez appris l’anglais sur Reddit, du moment que vous pouvez tenir une conversation dans la langue de Shakespeare !
Les soft skills, les compétences qui font la différence
Que faire quand la concurrence est rude, et que même les diplômes ne suffisent pas ? Ou pire, quand on n’a tout simplement pas de diplôme ? C’est ici qu’interviennent les soft skills, ces compétences qui n’apparaissent pas sur des certificats, mais qui sont aujourd’hui très recherchées par les recruteurs. Au moment de faire valoir sa candidature pour une alternance, mettre en évidence les soft skills pourra faire la différence. En voici quelques-unes que les candidats ont tout intérêt à mentionner :
- Le sens de l’initiative : pour un employeur, devoir être systématiquement derrière un apprenti est décourageant. La curiosité, c’est bien, mais poser sans cesse des questions sans faire l’effort d’en chercher soi-même les réponses, c’est un problème. Un apprenti n’a pas vocation à demander la validation de ses moindres microdécisions !
- L’aisance en équipe : le sens de la coopération est primordial en entreprise. Savoir être à l’écoute des autres, créer du lien et se montrer souple sont des compétences activement recherchées par les professionnels.
- L’autonomie numérique : celle-ci est particulièrement importante à notre époque. Si l’apprenti est à l’aise avec les nouvelles technologies, c’est du temps gagné pour le tuteur. Et il ne s’agit pas de maîtriser à l’avance des logiciels complexes ! L’important est de faire montre d’une capacité d’apprentissage rapide et adaptable ; pensez à une aisance naturelle pour les langues étrangères.
Souvent, les soft skills, aux yeux des recruteurs, valent autant, voire plus que des diplômes. Elles révèlent une attitude, plus qu’une connaissance. Et un apprenti motivé et sociable vaudra toujours plus qu’un autre plus érudit, mais fermé et taciturne.

Bien se présenter, c’est déjà se faire valoir
On ne se présente pas à un centre de formation en mettant un pied dans la porte. Et pour éviter l’autre extrême du « petit bonheur la chance », il convient de mettre en avant toutes ses compétences, soft skills incluses. Celles-ci doivent également transparaître tout au long de la fameuse lettre de motivation, qui révèle à la fois la personnalité et la rigueur du candidat.
La rédaction d’un bon CV reste donc une étape fondamentale. En l’absence d’expérience professionnelle, il faudra structurer sa présentation autour de ses forces, plutôt que son parcours. N’hésitez toutefois pas à mentionner d’éventuelles expériences extra-professionnelles, qu’elles soient associatives ou sportives. Ce genre d’activités témoignent d’une vraie capacité d’engagement et d’initiative !
Le futur apprenti a par ailleurs tout intérêt à faire valoir un projet concret. L’alternance a une visée professionnelle, et les candidatures trop abstraites peuvent être jugées comme manquant de sérieux. La proposition s’inscrit dans un plan structuré : le choix de la voie, du centre de formation, et la connaissance au préalable des potentiels débouchés doivent figurer dans la lettre de motivation.
En alternance, on n’est jamais seul
Au sein de la filière de l’alternance, l’accompagnement est primordial. Parce que le but est de graduellement responsabiliser l’apprenti, un suivi de qualité s’avère indispensable. Et pour un jeune sans expérience professionnelle, l’entrée dans le monde du travail amène souvent une anxiété toute naturelle. C’est aussi le rôle des CFA et des formateurs d’atténuer cette appréhension en soutenant l’apprenti, à chaque étape de son parcours.
Les centres de formation, des partenaires pour les débutants
Les CFA comme l’iSCOD ne se contentent pas de simplement enseigner, à travers leurs formations en ligne. Il revient à eux d’accompagner le futur apprenti dans ses toutes premières démarches, comme la rédaction du CV et de la lettre de motivation. Les CFA seront là pour mettre en valeur ses qualités bourgeonnantes, même – et surtout – quand l’apprenti ne pense pas à les nommer, ou ne semble pas les reconnaître !
Un aspect fréquemment sous-estimé des CFA est leur véritable valeur de réseau. Chaque centre de formation représente le centre d’une toile renvoyant à de nombreuses entreprises, facilitant ainsi la recherche d’emploi du futur apprenti. Celui-ci sera guidé dans le choix de son parcours en alternance, selon ses prérogatives et ses compétences. C’est un accompagnement continu, dont le décrochage du sacro-saint contrat n’est qu’une étape parmi d’autres !
Parmi les nombreux témoignages d’anciens alternants, celui de Dylan met bien en évidence l’importance du suivi personnalisé :
Le professionnalisme de mes chargés d’admission m’ont permis de trouver une alternance en quelques semaines à peine. L’accompagnement d’exception de ma Learning Coach et le suivi personnalisé de ma Coordinatrice Pédagogique montrent que même à distance, nous ne sommes pas seul(e). Pour ma part, j’ai vraiment de la chance d’avoir une équipe dévouée et au top.
Dylan David
…et après ? On se débrouille ?
Une fois l’alternance conclue et le diplôme acquis, le rôle des CFA n’est pas terminé pour autant. L’iSCOD s’engage à aider ses alternants après leur formation dans leur recherche d’emploi. Là encore, le réseau d’entreprises partenaires a son importance, mais l’accompagnement post-formation ne s’y résume pas. Le programme Alumni de l’iSCOD est un vivier de contacts rassemblant les anciens élèves du centre, toujours aptes à ouvrir des portes ! Le programme présente en outre des outils et une documentation pratique pour aider à l’insertion professionnelle. Et ce même si, bien souvent, l’entreprise d’accueil pendant l’alternance a tendance à embaucher l’apprenti !
Oh, et vous a-t-on parlé du Discord de l’iSCOD ? Pour encore renforcer les liens de confiance et la communication entre alternants et formateurs, le serveur est devenu une ressource inestimable pour le suivi pendant et après la formation.
Au sein de la filière de l’alternance, le manque d’expérience professionnelle n’est pas un poids. C’est une donnée bien comprise qu’il n’y a aucune raison de cacher. Ce serait comme d’aller à France Travail et d’être gêné de dire qu’on cherche… du travail ! Les formateurs et les accompagnants sont d’abord là pour aider, et faire valoir ce qui réside au-delà de l’inexpérience. Alors pas de raison de s’inquiéter, lancez-vous !

Vous cherchez une entreprise qui recrute en alternance ?

Nouveau commentaire