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Découvrez le métier de gestionnaire comptable et fiscal

Gestionnaire comptable et fiscal : et si ce métier était fait pour vous ?

Les métiers de la comptabilité et de la finance sont bien souvent victimes de préjugés. Répétitifs, ennuyeux, voire franchement poussiéreux… ils souffrent à tort d’une image datée basée sur des stéréotypes bien éloignés de la réalité des professionnels d’aujourd’hui. En plus de compter des métiers particulièrement stratégiques pour l’entreprise, le secteur a en effet été totalement redynamisé par l’adoption de nouveaux usages digitaux. Par ailleurs, les métiers de la finance et de la comptabilité recrutent activement et proposent des rémunérations de plus en plus attractives. Un bon point, non ?

Parmi les métiers phares de l’administration, de la finance et de la comptabilité, nous vous proposons d’en savoir plus sur un métier qui ne connaît pas la crise. Missions, rémunération, compétences, formations… on fait le point ensemble sur le métier de gestionnaire comptable et fiscal !

En quoi consiste le métier de gestionnaire comptable et fiscal ?

Le métier de gestionnaire comptable est crucial pour une entreprise. En effet, avoir des comptes mal tenus ainsi qu’une fiscalité bancale serait non seulement dangereux financièrement pour une organisation, mais aussi juridiquement ! Découvrons ensemble quelques missions clés qui rythment les journées de ce profil au cœur de la gestion financière de l’entreprise.

Focus sur ses missions clés

Organiser la saisie de l’information comptable

Grâce à des logiciels de comptabilité dédiés, le gestionnaire comptable et fiscal compile au sein d’un journal les différentes opérations financières de son entreprise. Une entreprise peut avoir plusieurs journaux comptables thématisés : journal des salaires, journal des ventes…

La saisie comptable constitue la « matière première » des états financiers de l’entreprise. C’est en effet grâce aux journaux réalisés qu’il sera possible de faire le bilan sur la comptabilité de l’entreprise chaque année.

Exemple d'écriture comptable qui sera utilisée par un gestionnaire comptable et fiscal au sein de ses journaux de comptes.
Source : compta-facile.com

Réaliser les travaux de fin d’exercice comptable

Les travaux de fin d’exercice comptable consistent à réaliser diverses opérations de clôture pour arrêter la comptabilité à une date donnée. Il s’agit ainsi de réaliser des tableaux de synthèse qui permettront d’évaluer la santé financière de l’entreprise ainsi que ses performances.

Les travaux de clôture comptable s’effectuent généralement entre janvier et mars afin de présenter auprès de l’administration fiscale les résultats de l’entreprise sur l’année précédente avant le 31 mars. En termes très concrets, un expert-comptable pourra par exemple travailler sur les données comptables de l’année 2021 dès janvier 2022, et ainsi finaliser son travail de clôture sur l’exercice 2021 en mars 2022.

Etablir les déclarations fiscales périodiques et annuelles

Certaines déclarations fiscales sont obligatoires pour les entreprises. Ces dernières dépendent entre autres de leur statut. Le gestionnaire comptable et fiscal aura ainsi pour mission de réaliser ces déclarations en temps et en heure. Un travail souvent laborieux, mais essentiel !

Mettre en place les outils nécessaires à la gestion prévisionnelle

Mettre en place de gestion prévisionnelle a pour objectif de permettre à l’entreprise d’anticiper ses futures dépenses et de les optimiser. Plan de financement, compte de résultat prévisionnel, plan de trésorerie… autant d’outil qui permettent aux dirigeants de l’entreprise de prendre des décisions éclairées quant à leurs dépenses et investissements !

Mettre en place de gestion prévisionnelle a pour objectif de permettre à l’entreprise d’anticiper ses futures dépenses et de les optimiser. Une tâche importante pour le gestionnaire comptable et fiscal.

Quel salaire et évolution de carrière espérer en tant que gestionnaire comptable ?

La rémunération des professionnels de la comptabilité dépend grandement du type de structure qui les emploie, mais aussi de leur expérience du métier. On peut cependant observer un salaire moyen gravitant autour des 2 000 euros nets mensuels. Un débutant pourra commencer aux alentours des 1 800 euros nets par mois. Un profil expérimenté pourra en revanche atteindre un salaire autour des 3 500 euros nets mensuels.

Après plusieurs années d’expérience, un gestionnaire comptable et fiscal pourra évoluer vers des missions de chef comptable, ou encore de contrôleur de gestion.

Un gestionnaire comptable et fiscal gagne en moyenne 2000 euros par mois.

Les compétences métier et soft skills incontournables du métier

Exercer le métier de gestionnaire comptable et fiscal demande de maîtriser plusieurs expertises bien précises. Les compétences techniques en comptabilité et fiscalité font bien sur parti des savoir-faire à acquérir. Cependant, il ne faudrait pas pour autant oublier des compétences comportementales clés. Également appelées soft skills, ces dernières sont des qualités à développer afin d’être performant et épanoui dans son métier. Quelles sont les compétences métiers à apprendre et les soft skills à développer afin d’accéder au métier de comptable fiscaliste ? On le découvre ensemble tout de suite !

Les 3 principales hard skills à maîtriser

Sans grande surprise, les 3 compétences métiers à acquérir en priorité touchent à la comptabilité et à la fiscalité des entreprises. Des secteurs techniques qui ne s’improvisent pas et qui requièrent une formation adaptée.

  • Pilotage de la gestion des comptes d’une entreprise

Comme vu plus haut en passant en revu les missions quotidiennes du gestionnaire comptable et fiscal, il est indispensable d’apprendre à suivre quotidiennement les comptes d’une entreprise pour pouvoir assurer sa bonne gestion financière.

  • Connaissances en fiscalité et droit fiscal

La fiscalité et le droit fiscal prennent une place importante dans les missions de ce professionnel. Il s’agit donc de maîtriser les différentes régulations et lois à respecter pour s’assurer que son entreprise soit bien dans la légalité.

  • Maîtrise des outils d’analyse et de prévisions de l’activité

Un comptable fiscaliste doit être à même d’analyser les résultats de son entreprise et de prévoir son activité financière à venir. Il est donc question ici de connaître des outils incontournables à la réalisation du diagnostic financier d’une structure. Parmi ces derniers, le calcul du taux de rentabilité, de rendement financier, de marge… et bien d’autres !

Les soft skills essentielles à développer

Un savoir-faire expert n’est rien s’il n’est pas accompagné des savoir être adaptés.

  • Réactivité

Les comptables ont beau évoluer dans un monde de chiffres, ces derniers reflètent des réalités parfois urgentes pour l’entreprise ! Il s’agit alors de ne pas se laisser dépasser, et de prendre des décisions avec agilité ! Tout cela bien sûr en bonne intelligence avec la direction.

  • Résistance au stress

Le métier de gestionnaire comptable et fiscal exige de respecter des deadlines établies pour remettre certains bilans et rapports financiers, notamment dans le domaine fiscal. Il n’est ainsi pas rare d’avoir des périodes de « charrette » dans ce secteur, C’est-à-dire d’intense activité. Il faudra alors être capable de ne pas se laisser gagner par le stress pour sortir les livrables requis en temps et en heure !

  • Rigueur et Autonomie

Travailler sur des documents officiels complexes demande une approche méticuleuse et une grande force de concentration pour éviter toute erreur. Par ailleurs, même s’il collabore avec d’autres parties prenantes de l’entreprises, le professionnel de la comptabilité effectue bon nombre de tâches seul. Il peut être en effet souvent le seul capable de les réaliser, ou encore le seul à avoir le droit de consulter certaines données sensibles.

  • Bon relationnel

Ce n’est pas parce qu’il est autonome que le comptable fiscaliste est un ours pour autant ! Il échange en effet de façon très régulière avec sa direction. Le comptable devra par ailleurs faire preuve d’une certaine aisance relationnelle afin de partager ses analyses. Il lui faudra en effet parfois convaincre ses supérieurs du bien fondé de ses recommandations et disposer ainsi d’aisance à l’oral.

  • Discrétion

Nous en parlions un peu plus haut, ce professionnel est très souvent en contact avec des documents confidentiels. Il est par exemple en possession de toutes les données concernant le salaire de ses collaborateurs. Le gestionnaire devra alors faire preuve de discrétion sur ce sujet et bien d’autres. Il n’est d’ailleurs pas rare que des films opacifiants soient installés sur ses écrans d’ordinateur afin d’éviter tout regard de côté indiscret quand il n’a pas son propre bureau privé !

Comment devenir gestionnaire comptable et fiscal ?

Le portrait que nous venons de dresser d’un gestionnaire comptable et fiscal vous correspond ? Vous vous demandez comment vous former à ce métier ? Et bien sachez que de nombreuses formations spécialisées existent ! Découvrons lesquelles sans attendre.

Des formations spécialisées

La voie la plus classique est d’obtenir le diplôme du DCG (Diplôme de Comptabilité et de Gestion). Ce dernier se passe en 3 ans, et vous donne l’équivalent d’une licence universitaire. Il se prépare au sein de lycées publics ou privés ou encore d’écoles spécialisées.

Pour ceux d’entre vous qui ne seraient pas particulièrement emballés à l’idée de retourner sur les bancs de l’école, sachez que d’autres options existent. L’iSCOD vous propose notamment de passer un Titre professionnel « Gestionnaire comptable et fiscal » 100% en ligne. Ce diplôme reconnu par l’État de niveau 5 correspond à un niveau bac+3 et vous prépare efficacement au métier de gestionnaire comptable et fiscal. Il est dispensé en alternance, avec des cours par des professionnels du secteur dispensés en digital learning. Une excellente approche pour entrer de plain-pied dans le monde du travail !

L'iSCOD propose une formation en alternance dédiée au métier de gestionnaire comptable et fiscal.

L’alternance alliée au digital learning, un format particulièrement avantageux

Le format de l’alternance allié à celui de l’apprentissage en ligne forme un combo particulièrement efficace pour se former à un métier d’avenir tel que celui de gestionnaire comptable et fiscal. Penchons-nous sur les forces de l’e-learning puis de l’alternance pour mieux comprendre pourquoi.

Le digital learning permet de s’adapter au rythme des entreprises

De par sa flexibilité, une formation 100% en ligne vous permet d’adapter votre emploi du temps à celui de votre nouvelle vie professionnelle. Bon nombre sont les entreprises désireuses de recruter des alternants, mais qui peinent à s’adapter aux contraintes du calendrier des écoles classiques. La majorité des écoles en alternance demandent en effet à leurs étudiants de s’organiser sur 2 jours de présence à l’école pour 3 jours en entreprise par semaine. Un autre rythme répandu consiste à avoir 1 semaine à l’école suivie de 2 semaines consécutives en entreprise. Un format difficilement viable quand on connaît la réalité du monde de l’entreprise.

Grâce au e-learning, l’iSCOD vous permet en revanche de réaliser votre formation chez vous, à votre rythme, sur un seul jour de la semaine choisi par vous et votre employeur. Un atout non négligeable pour s’adapter aux impératifs de votre entreprise d’accueil ! Le e-learning recèle par ailleurs de nombreux autres avantages pour les alternants et leur employeur. N’hésitez pas à consulter notre article dédié.

« J’ai apprécié le 100 % digital, mais aussi la flexibilité, notamment par rapport à l’emploi du temps en entreprise. Pour moi, ce n’est que du bonus. (…) Je peux écouter des podcasts dans le métro ou ailleurs, regarder des vidéos quand je le souhaite.

Extrait d’interview d’Estelle Apagny, étudiant en alternance à l’ISCOD

L’alternance, un véritable levier pour s’insérer sur le marché de l’emploi

L’alternance a le vent en poupe, et pour cause, il s’agit d’un levier puissant pour maximiser l’employabilité des jeunes ! Ainsi, une étude de la Dares datant de 2021 révèle que 75 % des alternants occupent un emploi au terme de leur contrat de professionnalisation.

Pas étonnant alors que l’alternance suscite un intérêt grandissant. En 2021, la France battait ainsi un nouveau record avec 718 888 contrats d’apprentissage signés entre le 1 janvier et le 31 décembre 2021 ! Une progression fulgurante de 37% par rapport à 2020.

Bon à savoir, ce sont les start-ups et TPE (Très Petites Entreprise) de moins de 50 salariés qui embauchent le plus en apprentissage ! Viennent ensuite les grandes entreprises de plus de 1000 salariés, puis les PME (Petites et Moyennes entreprises), et enfin les ETI (Entreprises de taille intermédiaire)

record alternance : les entreprises de moins de 50 salariés sont celles qui ont embauché le plus d'alternants en 2021.
Source : Ministère du Travail

Vous êtes en pleine réflexion sur l’élaboration de votre projet professionnel ? Cet article vous a donné envie d’en savoir plus sur l’alternance ? Ou bien peut-être plus particulièrement sur les formations permettant d’accéder aux métiers de l’administration, de la finance, et de la comptabilité ?

N’hésitez pas à entrer en contact avec notre équipe de conseillers pédagogiques. Ces derniers sont là pour vous aiguiller dans votre choix de formation, mais également pour vous aider à trouver l’alternance idéale dans une des nombreuses entreprises partenaires de l’iSCOD. Lancez-vous ! 😊

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