Les temps sont durs pour la maison France, et l’année 2026 s’annonce comme tendue sur le plan économique. Ça ne nous empêchera pas de trinquer le 31 au soir, à notre bonne santé et à la réussite de nos projets ! Dans un monde qui change (très) rapidement, bien comprendre les enjeux de cette nouvelle année semble indispensable pour prendre la bonne voie. Car une période de grand changement est aussi synonyme d’opportunités à saisir ; le marché ne recherche plus les mêmes profils qu’il y a vingt, dix ou même cinq ans. Alors, quelles sont les compétences qui feront vraiment la différence en 2026 ?
Les compétences techniques, ou hard skills, attendues en 2026
Sans surprise, les compétences qui tireront le mieux leur épingle du jeu dans un futur proche ont attrait au numérique. Ça n’est, au fond, rien de plus que la traduction concrète des évolutions de nos modes de production, de production et de consommation. Ainsi, quelle que soit la voie choisie par l’alternant, la maîtrise même basique de ce socle de compétences ne relève plus de l’optionnel : c’est désormais une nécessité.

L’intelligence artificielle comme nouveau pilier technique
Dans son Future of Jobs Report de 2025, le World Economic Forum posait un constat clair :
« Les compétences technologiques devraient gagner en importance plus rapidement que toutes les autres compétences. L’intelligence artificielle et le big data sont en tête de liste, suivis par les réseaux, la cybersécurité et la culture technologique en général.
C’est un secret de polichinelle : le futur sera numérique ! Toutefois, il ne faut pas faire l’erreur de penser que cette technologie restera le langage ésotérique d’une poignée de convertis. L’IA est partout, et la jeune génération l’emploie déjà massivement, notamment dans le cadre de ses études. Pour rappel, selon le rapport annuel de Born AI, 93% des 18-25 ans disent avoir utilisé l’IA au cours des six derniers mois La fréquence d’utilisation quotidienne a même doublé entre 2024 et 2025 !
Un article très récent de Business Insider résume bien le phénomène : les recruteurs s’attendent à ce que vous soyez à l’aise avec l’intelligence artificielle, même s’ils ne le précisent pas dans leur annonce. En substance, la connaissance de l’IA devient aussi fondamentale que celle de la bureautique basique dans les années 2000. Et compte tenu des rapides progrès en la matière, les recruteurs (comme les travailleurs eux-mêmes !) réclament de plus en plus de formations adéquates. Celles proposées par l’iSCOD ont bien cerné cette tendance. Peu importe la branche, on trouvera presque systématiquement dans les cursus un ou plusieurs modules centrés sur l’intelligence artificielle.
Analyse de données, cybersécurité et travail en ligne
En plus de l’IA, le marché du travail de demain s’attend à ce que les professionnels disposent d’autres talents corolaires. Une étude de Medium met la capacité à analyser des données au sommet des compétences les plus recherchées pour 2026. Derrière cette appellation que l’on pourra trouver un peu floue se trouve en réalité une somme de facultés on ne peut plus concrètes :
- La capacité à traiter un problème complexe en le divisant en de multiples segments plus abordables.
- Identifier des modèles et des tendances dans de grands ensembles de données.
- Interpréter les données pour faire émerger des décisions exploitables.
Bien entendu, toutes ces aptitudes peuvent/vont se conjuguer à la maîtrise de l’IA pour une efficacité optimale.
Aussi, dans un monde – et une économie – de plus en plus numérique, la question de la sécurité est devenue fondamentale. Une étude de l’ISC2 précise que 95% des 16 000 experts en cybersécurité interrogés disent avoir vu au moins une lacune à ce niveau dans leur entreprise, et 59% perçoivent ces manquements comme « significatifs », voire même « critiques ». S’il faut s’attendre à une demande accrue du marché pour des spécialistes du domaine, des connaissances de base en cybersécurité seront bientôt attendues chez les non-spécialistes, comme le précise une étude du gouvernement britannique.
Enfin, numérique allant de pair avec dématérialisé, les compétences dites « cloud » sont aujourd’hui de plus en plus demandées. Pas moins de 94% des entreprises dans le monde utilisent une forme ou une autre de cloud computing. Pourtant, 87% disent manquer de compétences en la matière ! Là encore, le marché se montre gourmand : 60% des entreprises annonçaient en mai 2025 vouloir augmenter leurs investissements en termes de formation autour de cette technologie.

Les compétences relationnelles et comportementales, le joker des nouveaux candidats ?
On appelle soft skills les aptitudes qui relèvent plus de l’humain et du comportemental que de la technique pure. Trop longtemps négligées malgré leur importance capitale, des soft skills solides sont aujourd’hui activement recherchées par les employeurs.
Ce que l’on conçoit bien s’énonce clairement !
Si nous nous permettons de citer le poète Nicolas Boileau, c’est pour illustrer l’importance d’un bon sens de la communication. D’après une enquête de Resume Templates, la soft skill en tête des attentes des recruteurs est la communication. C’est l’huile qui fait avancer la machine collective, le langage derrière le langage. Bien articuler ses idées, formuler les problèmes et savoir quand donner de la voix font partie des aptitudes les plus recherchées quelle que soit la branche professionnelle. Un bon sens de la communication implique également l’écoute, le langage corporel et la justesse du ton. Il faut savoir être poli, mais aussi assertif quand c’est nécessaire !
Adaptabilité et résilience
Une autre aptitude importante explicitement mentionnée par les recruteurs est l’adaptabilité. En ces temps de grands bouleversements économiques et sociaux, la capacité à gérer le changement et à ne pas capituler devant les nombreux défis à venir vaut autant – voire plus – qu’une compétence technique acquérable après une simple formation. Un travailleur faisant preuve d’adaptabilité voit dans le changement une chance à saisir, plus qu’un obstacle à craindre. Dans le rapport du World Economic Forum, 67% des employeurs déclaraient considérer que la combinaison résilience, flexibilité et agilité relèvent d’un socle de compétences essentielles. Et dans une étude de recrutement par Robert Walters, 43% des chefs d’entreprise interrogés mentionnent l’adaptabilité comme l’une des aptitudes essentielles à leur société pour les deux prochaines années. Au moins !
Intelligence émotionnelle
Selon Capgemini, 74% des cadres supérieurs considèrent que l’intelligence émotionnelle est en voie de s’affirmer comme une aptitude essentielle au monde du travail. On estime même que la demande en IE devrait être multipliée par six dans les prochaines années ! Mais en quoi consiste exactement l’intelligence émotionnelle ? Le concept regroupe en fait une multitude de traits :
- La conscience de ses émotions, et la capacité à ne pas les laisser contrôler les prises de décision.
- La lecture fine des signaux humains les plus subtils, et la sensibilité à ce que peuvent ressentir les autres.
- Le bon comportement relationnel, impliquant le contrôle de l’impulsivité, ou l’ajustement du discours selon l’interlocuteur.
- La capacité à recevoir la critique sans se braquer, un trait extrêmement utile quand on est alternant !
Comment présenter ses compétences pour un futur alternant ?
Un diplôme c’est bien, mais ça n’est jamais la garantie de décrocher un job. Les attentes des recruteurs portent aussi bien sur le savoir-faire concret que sur l’aptitude des candidats à apprendre et s’adapter. Mais comment prouver à son potentiel futur employeur que l’on dispose des qualités requises ?
Il faut parfois penser hors des sentiers battus. Outside the box, comme on dit à l’anglaise. Si vous êtes jeune et que votre CV n’est pas long comme le bras, pas de panique ! Il existe bien des supports pouvant témoigner de vos compétences, hors diplôme et expérience pro. La réalisation d’un projet scolaire, par exemple, peut mettre en valeur votre capacité à travailler en équipe, voire à diriger. Un blog personnel peut aussi être la vitrine d’un travail rigoureux, d’une aptitude à présenter clairement des idées.
Il ne faut jamais sous-estimer la valeur d’une production, même si elle n’a pas été réalisée dans un contexte professionnel. C’est une expérience en soi, et la démonstration concrète, tangible, de ses compétences. N’hésitez pas non plus à présenter des documents montrant vos méthodes de travail ! Si le recruteur y voit des démarches rigoureuses et structurées, ces éléments pourront faire toute la différence. Ce genre de soft skills transparaissent dans toutes les productions, et les employeurs savent les détecter.
2026 : l’année du basculement ?
Transformation n’est pas toujours synonyme d’incertitude. Les multiples indicateurs chiffrés cités plus haut permettent déjà de prévoir en partie la physionomie du marché de 2026. Si certaines hard skills semblent en voie de devenir obsolètes, d’autres s’affirment comme des incontournables des cinq prochaines années – au minimum ! La numérisation du travail s’accélère, et avec elle l’essor de l’intelligence artificielle, dont la connaissance de base est aujourd’hui, disons-le, un prérequis. Le stade de l’avantage, de l’atout à faire valoir, vit ses derniers moments : l’avenir se fera avec l’IA, qu’on le veuille ou non. Il en va de même pour les technologies du cloud, du big data et de la cybersécurité.
Il aura fallu entamer le deuxième quart du XXIème siècle pour attribuer aux soft skills une importance équivalente aux compétences techniques. Désormais justement considérées comme des aptitudes valorisantes, leur plébiscite ne peut mener qu’à une bonification du monde professionnel. Et pour les alternants, cette reconnaissance change la donne, en faisant relativiser le handicap de l’inexpérience. En mettant en avant leurs compétences comportementales et sociales, ils peuvent démontrer aux recruteurs leurs capacités d’intégration, de coopération et d’analyse – choses qui n’apparaissent que rarement sur des diplômes !
L’iSCOD est au fait de ces transformations rapides, et adapte en conséquence ses formations, bien sûr, mais aussi son accompagnement. Les Rendez-vous de l’IA et l’ouverture du serveur Discord attestent de cette veille pédagogique constante. En se focalisant non seulement sur les métiers d’avenir, mais aussi sur les compétences dont le marché crie son besoin, les CFA comme l’iSCOD s’assurent de préparer comme il se doit la prochaine génération de professionnels. Alors, on fait quoi en 2026 ?






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